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mercredi 4 avril 2012

Vive le roi !




Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais la campagne présidentielle commence à me gonfler grave.  Du fait du quinquennat, on dirait qu’elle ne cesse pratiquement jamais. C’est pourquoi j’en suis venu à penser qu’une restauration de la monarchie ne serait pas forcément une mauvaise chose. Ça aurait au moins l’avantage de nous alléger d’un scrutin.

Qu’est-ce que ça changerait ? Pas grand-chose ! Il n’y a qu’à observer  les pays d’Europe qui ont à leur tête un monarque pour s’apercevoir  qu’il y règne autant de liberté (c'est-à-dire de moins en moins),  que les nations qui les peuplent sont largement aussi décadentes que la nôtre, qu’elles sont également frappées par la crise et connaissent les mêmes problèmes d’immigration que nous (c'est-à-dire aucun, si on en croit les médias).

Un roi, une reine, ça vous a de la gueule. Ça fait cossu. Et ça ne coûte pas forcément plus cher, les fastes de la république valant bien ceux d’une royauté. Il semble également que ça joue un rôle stabilisateur.

Plus j’y pense et plus je n’y vois que des avantages. Bien sûr, ça n’empêcherait pas les combats politiques qui font le sel de notre démocratie. Le changement pourrait continuer à être maintenant. Comme devant. La France n’en serait pas moins forte pour autant. Seulement, ces intéressants débats n’auraient lieu  que pour les législatives et on saurait au moins qui gouverne. Pas d’ambigüité.  Pas de cohabitation envisageable.

Mais comme bien des réformes, la restauration ne serait pas facile à faire accepter à un peuple que l’on a endoctriné au point de penser évident qu’hors de la république il n’existe point de salut. Il faudrait une longue campagne pour qu’un référendum vienne l’entériner.

En supposant la question résolue, qui mettrait-on sur le trône ? Le descendant le plus direct des capétiens, quelle que soit sa nationalité,  me paraît s’imposer. Après tout, le père de Victoria était bien plus allemand qu’anglais ce qui n’empêcha pas son pays d’atteindre le summum de son rayonnement sous le règne de cette dernière…

Moi, je dis ça, je dis rien. C’est juste une idée, comme ça.

15 commentaires:

  1. Je plussoie ! Et surtout en ce moment, c'est sûr.

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  2. Il faudrait que les royalistes s'entendent sur la personne à mettre sur le trône de France en cas de restauration de la monarchie. C'est pas gagné. Entre les légitimistes, les orléanistes, les naundorffistes, les prétendants ne manquent pas. On pourrait peut-être organiser des primaires pour les départager.

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    1. Si on s'inscrit dans la tradition, il n'y a qu'à suivre les règles traditionnelles de la succession : elles ne peuvent mener qu'à une seule personne. Un roi élu par une primaire pourrait voir sa légitimité mise en cause.

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  3. Un roi, oui pourquoi pas mais à la façon britannique en adaptant la Magna Carta au Roi de France.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta

    Koltchak va hurler au crime de lèse-majesté.

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    1. Un roi sans autre pouvoir que de conseil, bien entendu.

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    2. Tout à fait de votre avis, c'est la solution.
      Remarquez, on va pouvoir s'entraîner avec le
      prochain président de la répupu qui m'a tout
      l'air d'être le roi des andouilles.
      Après, il n'y aura plus qu'à embrayer sur le
      capétien que vous voudrez, il y a le choix.
      Amitiés.

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    3. Cher n, heureux que vous soyez d'accord. Toutefois si nous pouvions sauter l'étape du roi des andouilles, ça ne serait pas plus mal.
      Amitiés, j

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  4. "... et on saurait au moins qui gouverne."
    Dans un régime de monarchie constitutionnelle, le roi ne gouverne pas. Il incarne la Nation. C'est le premier ministre qui gouverne.
    Ceci dit, vous n'avez peut-être pas tort. Il faudrait demander à Mélenchon ce qu'il en pense !

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    1. Vous m'avez mal compris, Mildred, quand je dis qu'on saurait qui gouverne, je voulais simplement dire que ce ne pourrait être que le premier ministre et non comme aujourd'hui le président avec un premier ministre jouant les tampons ou gouvernant en cas de cohabitation. Je répondais d'ailleurs à Grandpas : "Un roi sans autre pouvoir que de conseil, bien entendu." (01.41)

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  5. Certes, ce serait super classe, Monsieur Jacques-Etienne, mais qui remet-on sur le Trône : un Bourbon ou un Orléans ?

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  6. J'ai déjà répondu à la question : "Si on s'inscrit dans la tradition, il n'y a qu'à suivre les règles traditionnelles de la succession : elles ne peuvent mener qu'à une seule personne. Un roi élu par une primaire pourrait voir sa légitimité mise en cause." (01.39)

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  7. Certainement pas un descendant des Orléans car un certain Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d'Orléans (1785-1792), ayant changé son nom en Philippe Égalité après 1792 a voté pour la mort de Louis XVI, le traître tout au moins pour les légitimistes.

    Personnellement, une tête couronnée est une tête couronnée, elle se coupe pareille mais cette fois , elle le sera avec une épée et hop!

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  8. Un Orléans ne nous proposerait qu'une raie publique déguisée... du type norvégien, même sans Efa, ou espagnol, avec un parlement le plus souvent "degôche";
    la monarchie doit être institutionnelle, avec un souverain qui gouverne, et des corps intermédiaires représentant authentiquement les gens, et dont les membres seraient indemnisés raisonnablemet, et non grassement subventionnés.

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  9. moi je suis pour depuis longtemps il n y a qu a regarder autour de nous nos voisins ayant une tête couronnée dans leur pays ne souffre pas plus que nous voir moins alors oui a la monarchie constitutionnelle , Vive le Roy

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