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lundi 19 novembre 2012

Élections UMP : défaite de la gauche !



Quel que soit le résultat final de l’élection à la tête de l’UMP, on peut d’ores et déjà annoncer avec certitude que la gauche a perdu. Son candidat à la présidence, même si  finalement il l arrivait qu’il l’emportât ne le ferait que dans un mouchoir de poche et, ça, pour nos amis du PS et assimilés, c’est bien triste.

Semaine après semaine, on nous annonçait une très nette victoire du père François. Les sondages étaient formels : il allait écrabouiller l’infâme Copé, le disperser façon puzzle.  Bien sûr les sondages étaient faits auprès de gens pas concernés, mais à quoi bon chercher la petite bête ? L’important c’était que le candidat de la gauche dût l’emporter  haut la main, non ?

Parce qu’étaient en lice deux candidats bien différents : d’un côté un social démocrate bien coiffé et propre sur lui, de l’autre un olibrius courant, armé d’un pain au chocolat, après l’électorat frontiste ! Face à un tel choix, un cœur de gauche ne saurait hésiter : M. Fillon ne pouvait que le séduire. Car, figurez-vous, la gauche a une ambition pour la droite : faire d’elle son image symétrique et non opposée. Le même de l’autre côté.

Un candidat comme Fillon présentait tous les avantages : il pourrait par son discours politiquement correct, séduire le centre et, grappillant quelques voix à gauche constituer une majorité d’alternance d’autant plus acceptable qu’elle continuerait la même politique sociétale. La France se gouverne au centre, Giscard nous l’a bien montré en se vautrant malgré ses immenses qualités.

De l’autre côté, un type comme l’infâme Copé, s’inscrivant dans la ligne de droitisation adoptée par M. Sarkozy qui a failli de peu remporter un second mandat, ne saurait qu’entraîner la droite à l’échec tant il est vrai qu’en ne fustigeant pas les préoccupation de 20% de son électorat elle est certaine de se planter.,

Et puis voilà que les militants concernés s’expriment et que, contre toute attente et, n’ayons pas peur de le dire, contre toute raison, ils le font à 50% pour le clivant, le stigmatiseur, le méchant ! C’en est à se demander si au sein de l’UMP il n’y aurait pas des gens de droite ! Quelle honte !

Bon, ne rêvons pas : ce ne sont que deux stratégies qui s’opposent. L’une tentant de draguer à gauche, l’autre faisant de l’œil aux marinistes. Chacun travaillant à sa propre carrière en fonction de l’idée qu’il se fait du corps électoral et de sa possible évolution.

En tant qu’homme de droite  je préfère celui d’entre eux qui, même si c’est feint, prend en compte certaines de mes attentes à celui que son idéologie rend socialo-compatible. Car lorsqu’on doit une élection à certains ralliements, ignorer totalement ceux qui vous ont fait roi peut finir par poser des problèmes…

24 commentaires:

  1. Défaite si c'est Fillon. Mais vous avez raison: Fillon l'image inversée de Culbuto. Dans un miroir, quand l'un tourne la tête à gauche, l'autre tourne la tête à droite. Pour la cravate, ça n'est pas vrai: l'un porte sa cravate verticale, l'autre une fois à droite (pour emmerder Mélenchon), une fois à gauche (pour emmerder Mélenchon aussi).

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    1. Emmerder Mélenchon n'est pas forcément une bonne idée : les élections sont parfois gagnées de peu...

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  2. Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous écrivez.
    Mais voilà : les élections comportent le risque d'une catharsis où, au moment où on s'y attend le moins, au lieu de se hisser au pinacle, comme on pourrait s'y attendre, on roule dans la fange pour n'avoir pas su garder ses nerfs.
    Désolant, mais instructif.

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    1. Je veux parler de Copé qui a annoncé lui-même sa victoire avant qu'elle ne soit officialisée

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  3. Cette élection montre bien le retard qu'a la droite vis-à-vis de la gauche : elle n'a pas encore compris que le meilleur moyens d'avoir les bons résultats aux élections c'est de changer de peuple.
    Tiens, il est 16h, c'est l'heure de mon pain au chocolat (pâtisserie qui rappelle incontestablement les HLPSDN, brrr...).

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    1. J'espère qu'on ne vous l'a pas volé !

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    2. Le croissant, quoiqu'on en dise, est moins risqué, et n'en reste pas moins une délicieuse viennoiserie.

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  4. Car, figurez-vous, la gauche a une ambition pour la droite : faire d’elle son image symétrique et non opposée. Le même de l’autre côté.

    C'est pas déjà le cas ? J'comprends rien à la politique !

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    1. Je ne crois pas que ce soit le cas du moins pas de toute la droite.

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    2. @ fredi : L'innocence, l'aveugle optimisme, le manque de discernement sont de mes qualités celles qui me définissent le mieux et qui m'ont assuré le succès auprès des dames.

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    3. En ce cas vous êtes pardonné, Don Juan.

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    4. Succès tout relatif, cependant...

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  5. Je constate que ce sujet vous fait frétiller d'impatience. Je m'empresse de lire votre billet (le résultat n'est toujours pas connu sur RSC™) et reviens après.

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  6. Prochain flash à 19h 00.

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  7. Le vainqueur est Sarkozy, il les écrase tous les deux aux prochaines.

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    1. Ah non !!!
      Pitié !!!
      Mais sont-ils cons les militants UMP !

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  8. En ce cas vous êtes pardonné, Don Juan.

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  9. N'en déplaise à François Fillon, il n'y a aucune fracture morale à l'UMP.
    Il n'y a même pas de fracture politique puisque Fillon/ Copé c'est 50/50.
    En somme,on a demandé à des gens qui considèrent encore Sarkozy comme leur leader, de se décider entre François et Jean-François, le résultat est "normal".

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    1. Mettons les réactions du bon François sur le compte de la colère...

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  10. Bien sûr, quand on a le choix entre la vérole et la grippe,
    on se résout à passer quelques jours fiévreux au fond de son lit.
    Amitiés.

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