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lundi 13 juillet 2015

Question de logique



J’apprends par le truchement de mon récepteur de télégraphie sans fil que, ces derniers temps,  le nombre de morts sur les routes aurait baissé. Excellente nouvelle. Seulement, ça pause un problème de logique. En effet, chaque fois que ces chiffres sont à la hausse on nous propose de nouvelles mesures visant à corriger leur courbe : augmentation du nombre de radars, nouvelles limitations de vitesse, renforcement des amendes, baisse du taux d’alcoolémie toléré, etc. Lorsqu’on constate une baisse, même avant que les nouvelles mesures aient été mises en application, ne serait-il pas logique qu’on les supprimât ? Ne pourrait-on pas même envisager qu’on enlevât quelques radars, qu’on augmentât la vitesse autorisée, qu’ont baissât les amendes, qu’on se montrât plus tolérant avec les poivrots ?

A ces dernières questions, la réponse est évidemment non. Car de nos jours, si on en excepte la politique judiciaire de Mme Taubira, les réglementations ne se font que dans un sens : celui qui tend à limiter nos libertés afin de mieux assurer notre sécurité. Pour notre bien, on nous impose un carcan réglementaire de plus en plus étouffant et cela avec le consentement d’une majorité de nos concitoyens pour qui tout accident est devenu inadmissible.

Pendant ce temps, à la maison, on meurt avec ardeur. Les accidents domestiques envoient bon an mal an 11500 habitants de notre beau pays ad patres et font plusieurs millions de blessés.  Cela dans l’indifférence générale. Ces derniers temps, on a bien pris quelques mesurettes : détecteurs de fumées, protection des piscines, normes électriques renforcées, bannissement des peintures nocives, etc. Tout cela est bien timide. Mais si l’on suit la pente « naturelle » des sociétés occidentales, il est certain que ce n’est qu’un début et que de plus en plus la privation de liberté envahira nos foyers. Pour notre plus grand bien, toujours.

16 commentaires:

  1. Les maladies nosocomiales font aussi de gros dégâts(12 ou 13000 morts/an) mais ne stigmatisons pas le personnel hospitalier

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  2. Ce qui tendrait à expliquer pourquoi de plus en plus de personnes préfèrent vivre dans leur voiture.

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  3. Il semblerait que le suicide, également, ainsi que la prise d'anti-dépresseurs, se portent bien -si j'ose dire. Faut-y avoir l'esprit bien mal tourné pour y voir un lien avec la restriction de plus en plus étouffante de nos libertés, et la prolifération de lois codes et décrets !

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    1. Seul un esprit mal tourné pourrait imaginer le moindre rapport entre ces deux fait.

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  4. Si les morts sur les routes étaient exclusivement des poivrots et des chauffards, je militerais pour la suppression des radars.

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    1. Quand on prend le volant, qu'on grimpe sur une échelle, qu'on croit aux promesses des politiciens, le pire peut toujours arriver...

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  5. Mon pauvre ami !
    Voulez-vous donc tendre la perche à ceux qui inciteraient à accentuer les mesures évoquées puisque leur première version a donné de bons résultats ?

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  6. Je m'étais fait la même réflexion! Nous vivons une époque insensée, les causes les plus diverses provoquent toujours les mêmes effets, on ne nous lâche plus les baskets une seconde, toute notre vie est subordonnée à des règles de plus en plus contraignantes, jusqu'à l'absurde...vous avez raison, Taubira symbolise tout cela avec la grâce et le talent qui la caractérisent! Effrayant!
    Amitiés consternées.

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    1. J'ai beau me dire que certaines réglementations sont nécessaires et justifiées, je ne peux réprimer le sentiment d'étouffement qui me saisit de plus en plus souvent.

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  7. Le jour où l'État pourra taxer les conséquences des accidents domestiques, il nous imposera des réglementations restrictives comme marcher lentement dans des endroits à risques avec des chaussures adaptées.
    Ne riait pas .

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    1. Imposer le port d'un casque et de tenues en acier équipées d'air-bags dans tout logement me paraît un minimum.

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  8. "Quand elle n'est pas un hospice, la France est une nurserie"

    Très juste !

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